L'homme qui ne mentait jamais
Quatorze nouvelles où se révèle toute l'éblouissante verve mâtinée d'esprit critique de Lao She. Certaines ont l'éclat mordant de la farce bouffonne, d'autres assombrissent leurs teintes pour évoquer la résistance contre l'envahisseur japonais. Toutes, cependant, puisent à une veine satirique qui s'étonne des dérisoires efforts des hommes pour ajuster leurs rêves avec le réel, et leur image d'eux-mêmes avec les faits. « On retrouve ici avec joie l'acidité et les paradoxes de cet extraordinaire raconteur d'histoires, cousin chinois de Dickens et de Mark Twain. Petite merveille » (Le Monde).