L'exil
Il ne saurait y avoir d'exil sous le firmament, car rien n'y est étranger à l'homme. D'où que provienne le regard qui se pose sur le ciel, la distance est partout la même entre le domaine du divin et celui de l'humain." Sénèque
Vingt-cinq ans là-bas, vingt cinq ici, Hassan Massoudy, homme de double culture, se trouve aujourd'hui au confluent de l'Orient et de l'Occident.
Un jour de juillet 1994, il lit un texte de Sénèque, Consolation à Helvia, ma mère, et il pense à sa propre mère. Les pensées de l'exilé d'il y a deux mille ans sont les siennes, ses mots sont les siens et il va les calligraphier dans l'alphabet de Sénèque.
C'est ainsi que, pour la première fois, Hassan Massoudy va pénétrer sur le terrain de la calligraphie latine. Intrusion surprenante qui voit naître des oeuvres d'une force et d'une originalité saisissantes.