L'antchar
L'orage passa vite ; les portes et les fenêtres se rouvrirent, et la maison se remplit d'un parfum humide. On apporta le thé ; après quoi les gens âgés se mirent aux cartes avec l'inévitable société des Bodriakoff. Astakoff allait s'approcher de Marie, qui était assise à coté de Vérétieff ; mais Nadejeda l'appela près d'elle... "
Ivan Tourgueniev, peintre de " l'âme russe ", a eÎllé dans l'art de la nouvelle. L'Antchar en est la preuve éclatante : il y raconte un été à la campagne, avec ses bals, ses jeunes filles romantiques, ses soirées au bord des étangs, sous les saules, et le pressentiment pour Astakoff, le gentleman de Saint-Pétersbourg, que la saison sera courte...
Source : Bookking International - Maxi Livre