L'amour qu'on porte
J'aimais ces longues marches avec mon père.
Mais très vite, je trébuchais, je pleurnichais.
Alors mon père se baissait vers moi, et avec un beau sourire,
il m'installait à califourchon sur ses épaules, pour que l'on puisse, tous les deux, continuer le chemin.
- Je ne suis pas trop lourd ? je lui demandais.
- Tu es trop lourd, bien sûr ! disait mon père, mais pas trop.
Ce qu'on porte avec amour n'est jamais trop lourd...