Je suis le Libanais
Années 70. Dans la cour d’une prison, un garçon de vingt-cinq ans sauve la vie d’un autre jeune homme, objet d’une tentative d’assassinat. La victime est le neveu d’un chef mafieux. Pour le sauveur, Pietro Proietti, dit "le Libanais", c’est le départ d’une fructueuse carrière criminelle. Le "boss" lui offre en effet de participer à un trafic de drogue mais, pour cela, le Libanais va devoir trouver de l’argent… Dans sa quête de fonds, il va tomber amoureux d’une belle bourgeoise gauchiste, Giada, à laquelle il cache le buste de Mussolini qui orne son appartement. À la tête de sa bande de toujours, ce groupe d’enfants des rues avec lesquels il a grandi, il se lance dans un enlèvement…
Situé, dans la chronologie romanesque, avant Romanzo criminale, ce bref et vigoureux récit nous fait retrouver Dandy, le Buffle et tous les autres personnages de la grande saga du crime à Rome telle que Giancarlo De Cataldo nous l’avait offerte. Pour les nombreux lecteurs de la foisonnante œuvre centrale, Je suis le Libanais éclairera des arrière-fonds restés jusque-là mystérieux, et tout particulièrement la personnalité énigmatique du chef de bande. De par sa profession de magistrat, De Cataldo peut s’appuyer sur une connaissance approfondie du roman vrai de la criminalité romaine. Grâce à ses talents de feuilletoniste hors pair, il en tire de la vraie littérature.
« Dix ans après Romanzo Criminale, Giancarlo de Cataldo revient sur les lieux du crime. »
Piero Melati, La Repubblica