J'attends toujours le printemps
Il y aurait quelque indiscrétion à dévoiler ces lettres si elles ne reflétaient comme jamais et à jamais, le travail au jour le jour du photographe, cette empoignade quotidienne avec des sujets, ses voyages obligés, ses difficultés, ses bonheurs, son humour, l' impertinent regard qu'il portait sur la vie...
A lire ces pages savoureuses que Robert Doisneau adresse à Maurice Baquet, à voir les réjouissantes photos qu'il fit de lui, on comprend que ces deux-là s'étaient juré de ne pas se prendre au sérieux, et qu'ils tinrent parole.
Ce livre est donc une histoire d'amitié-en même temps qu'un hommage, pour saluer l'artiste. Les artistes.