Georges Brassens : Le livre du souvenir
Il y a eu Brassens. Ses vieux costumes de velours côtelé, son regard bourru, cet air de frère sur qui on peut compter.
Ses bancs publics, son chat, son arbre sa mauvaise réputation, ses copains, son auvergnat et pauvre Martin, on aimait l'entendre quand il en parlait.
Puis il y a eu Georges, le philosphe, le sage. Il a tout accepté de la vie, Georges. La pauvreté comme la gloire, les joies comme les maladies. Puis la mort. Sans révolte, sans peur, sans résignation non plus. Il s'est frayé un passage à l'écart de ce monde secoué de violence. un chemin de poète qui a su trouver l'essentiel : la sérénité. Voilà pourqoi dans votre mémoire, il est si grand.