Défense et illustration de la novlangue française
Je crois avoir dit tout ce qu'il est raisonnablement possible de dire en faveur de la novlangue, et même un peu plus. Après cela, je ne vois pas ce que l'on pourrait ajouter de plus convaincant pour en faire l'éloge. Cependant, l'ayant défendue en tant qu'elle est la plus adéquate au monde que nous nous sommes fait, je ne saurais interdire au lecteur de conclure que c'est à celui-ci qu'il lui faut s'en prendre si elle ne lui donne pas entière satisfaction. "
Plutôt que comme mensongère ou idéologique, la novlangue est ici décrite comme la langue véridique du monde renversé où les hommes sont au service de leurs outils. Ce qui permet en même temps d'expliquer la façon dont elle se dédouble en deux formes dialectales apparemment opposées, dont l'une correspond aux contraintes imposées par les machines, et l'autre aux libertés qu'elles autorisent.