De Gaulle, Van Gogh, ma femme et moi
Il faut que cette photo fasse le tour du monde, mes amis ! Le monde entier doit savoir que sans Vincent Van Gogh, le général de Gaulle n'aurait été qu'un insignifiant moucheron sur le pare-brise de la Création... Ou pachou pachou paya ! Nous avons levé ce qu'il restait de nos verres à la géniale harangue d'un Philippe Sollex porté par la grâce. - Ou pachou pachou paya ! C'est à ce moment-là que les loufiats de la Closerie des Lilas, excédés, nous ont foutus dehors, Sollex, sainte Cathy la partouzeuse, l'écrivain dépressif au regard de poisson mort - un dénommé Michel Welbeck -, Chavanel, le petit Grudé et moi, Bernard Maresquier, gaulliste retraité de la chaussure, obsédé par les chevilles des femmes et le souvenir ému de tante Yvonne. Dans deux jours, Vincent Van Gogh va mourir. Dans quatre mois, Charles de Gaulle va naître. Mais ils vont se rencontrer. Un OVNI littéraire savamment déjanté, où l'on rit beaucoup, à l'instar de Poste mortem (Folio policier).