Ça ne se refuse pas
Au début, faute de pouvoir lui donner un nom, les journaux l'avaient désigné de diverses façons : "le tueur qui viole ses victimes", "le fou criminel", etc... Pour simplifier, depuis son second meurtre, on ne l'appelait plus que " le Monstre ".
Et voilà que l'Envie le reprenait. L'envie de violer et de tuer une femme. Tapi dans le couloir de l'immeuble, il ouvrait et fermait spasmodiquement les mains, en proie à une intense excitation. Enfin il se décida à frapper à la porte. Un petit coup discret, presque timide...
Source : Gallimard