Venise, 2020. Le niveau des eaux ayant considérablement baissé dans la ville, il est possible de réhabiliter des parties d'immeubles autrefois immergées. C'est à la restauration délicate du palazzo Clary – propriété des Morini, de gros industriels – que travaille depuis plusieurs semaines le maçon Giorgio Zorzi.

Un soir, sous une épaisse couche d'enduit datant d'une autre époque, il met à jour une porte secrète qui s'ouvre sur une pièce jusqu'alors invisible. Il n'aura pas le temps d'en voir davantage. Son cadavre sera retrouvé flottant sur la lagune avec une balle dans la tête.

Chargés de l'enquête, le commandant Vanuda, un carabiniere malin et retors, et le jeune Canaletti, qui effectue son service militaire, vont interroger la famille Morini. Eux non plus n'auront guère le temps d'en savoir davantage. Le dossier leur est retiré et l'affaire classée.

Mais Canaletti se rebelle et alerte le patron d'EPICUR, l'unité d'élite de la police européenne. Les jours suivants, plusieurs de ses membres arrivent dans la ville pour découvrir toute la vérité sur ce meurtre.

Après Carnivore express, ce second épisode de la série EPICUR, est de lecture agréable, plus moins noir que l'univers habituel de la romancière (notamment Si Sombre Liverpool et Brumes sur la Mersey), même si ses cibles – injustices et scandales de la société – restent les mêmes. --Claude Mesplède