Mon livre surprise
Les Princes du romantisme
Cinq princes caracolent à la grille du château de Versailles. Ils ont pour nom Orléans, Nemours, Joinville, Aumale et Montpensier, sont les fils du dernier de nos rois, Louis-Philippe, et comme tels incarnent pleinement l'époque romantique, puisque c'est sur elle que règne leur père, de 1830 à 1848. Ces cinq princes sont jeunes, beaux, intelligents et courageux, ce qui explique pourquoi les Français en général - et les Françaises en particulier - n'ont d'yeux que pour eux, d'autant que leur existence prend le plus souvent la couleur de l'aventure avec, pour indispensable complément féminin, leurs trois sœurs, Louise, Marie et Clémentine. Héritier du trône, Ferdinand-Philippe, duc de Chartres puis d'Orléans, incarne l'espoir des libéraux, tandis que son cadet Louis, duc de Nemours, manque de peu de devenir le premier roi des Belges puis celui des Grecs. Marin intrépide, François, prince de Joinville, se distingue en ramenant de Sainte-Hélène le cercueil de Napoléon, ouvrant ainsi toutes grandes les portes de la légende impériale. Général rayonnant sous le ciel d'Algérie, Henri, duc d'Aumale, remporte sur Abd el-Kader la première des victoires coloniales, manque de devenir président de la République et finit dans la peau d'un académicien lettré, tandis qu'Antoine, duc de Montpensier, se cherche un destin dans l'Espagne de Carmen. Première reine des Belges, Louise incarne une magnifique image de la résignation sur un trône au moment où Marie, duchesse de Wurtemberg, s'impose comme un audacieux sculpteur et que Clémentine, princesse de Saxe-Cobourg-Gotha, rallie à son charme et à ses intrigues tous les cours d'Europe. Dans leur sillage gravitent d'inoubliables visages de femmes, ainsi que nombre de camarades complices, écrivains, peintres et musiciens, d'Alexandre Dumas à Victor Hugo, d'Alfred de Vigny à Ary Scheffer, et d'Eugène Delacroix à Hector Berlioz. Historien inspiré par la sensibilité nationale au cours des âges, l'auteur du Romantisme absolu signe ici une fres