Mon livre surprise
Baïkal-Amour
Cinq mille kilomètres en train, du cœur du continent sibérien jusqu’aux rives du Pacifique.
Cinq mille kilomètres le long de la Grande ligne Baïkal-Amour, l’autre chemin de fer transsibérien, et au-delà du détroit de Tartarie jusqu’à l’île de Sakhaline et au souvenir de Tchekhov, qui y alla visiter le bagne en 1890. Prendre cette ligne de chemin de fer, c’est voyager dans l’histoire de la Russie et dans sa géographie démesurée.
Dans ce grand voyage, Olivier Rolin croise des vies, partage des histoires et succombe à la magie des lieux.
Des villes de pionniers à demi abandonnées dans l’immensité, des vies si humaines qui ne savent plus où elles vont, la mémoire enfouie mais ineffaçable des centaines de milliers de déportés qui construisirent cette ligne et ces villes au prix de leur vie, la grandeur et le malheur, la mélancolie russes…
Il y a tout cela dans ce livre que traverse pourtant, né de l’espace sans bornes, un sentiment de liberté.