Une vie de voyou
A 61 ans, Michel Ardouin se décide enfin à parler. Ardouin ? Un mètre quatre-vingt-cinq et cent trente kilos de muscles, plus connu dans le milieu, sous le surnom de « Porte-Avions », l'une des figures du grand banditisme français.
Pour la première fois, « Porte-Av » raconte sa vie ? bien remplie ? de voyou. L'histoire d'un fils de famille qui a mal tourné, passé de l'institution Sainte-Croix-de-Neuilly aux bars de la pègre, du Premier prix de français aux calibres les plus variés.Ardouin ne cache rien. De ses premiers pas de proxénète et de casseur dans le milieu parisien des années soixante au trafic international de cocaïne entre la Colombie et la France, en passant par son équipée avec Jacques Mesrine, l'« ennemi public numéro un », avec lequel il écumera plusieurs dizaines de banques et qu'il fera évader. Sans oublier ses années de Quartier de Haute Sécurité, ses meurtres de « collègues »? Bref, une épopée de braquages (et autres trafics), de cavales et de règlements de comptes sanglants, où l'on croise caïds, porte-flingues et filles de joie.L'histoire de « Porte-Avions », c'est aussi celle du milieu français de ces quarante dernières années.