Une jeunesse perdue
Au lit, il y a les femmes fleuves, alanguies et somnolentes ; il y a les femmes fleurs, odorantes, fragiles et fades ; les femmes pieuvres, souples, silencieuses et avides, qui s’enroulent sur un corps comme autour d’une proie. Et puis, il y a les femmes tempêtes, violentes, bruyantes, acharnées au plaisir. Valentina était une femme tempête.»
Le narrateur anime une revue d’art à la réputation internationale, qui lui donne une certaine surface sociale dont il a profité jusqu’à présent pour cumuler les conquêtes amoureuses. Or voici qu’ayant atteint «l’âge de braise», le feu de la séduction n’est plus aussi fort, les jeunes femmes se détournent et lui renvoient l’image d’un homme sur le déclin...