Un monde en suspens
Ce qui frappe d'abord, c'est la lumière, les couleurs, éclatantes, chaleureuses, ça rayonne, ça rutile, ça nous dit que tout va bien au final, en tout cas pas trop mal, bon OK c'est pas terrible, mais ça a déjà été pire. Alors oui, il y a les masques, ça fait tache, ça cache les sourires, encore que. Les yeux, juste au-dessus du masque, ils sourient, non?» Trois mois, un repli sur soi suivi d'un retour à la vie, une curieuse parenthèse dans le tumulte de nos existences. 90 jours d'angoisse.