Soudain l'Été dernier
Comme le battement de l'horloge qui l'obsède toujours, reviennent chez Williams la fuite du temps qui menace l'innocence et la tradition chevaleresque, l'errance et le rêve androgyne.
Ce temps qui passe, c'est l'agonie des belles qui se fanent et s'étiolent, toujours frustrées, toujours déçues, c'est l'attente des malades face à la mort qui vient, c'est la folie qui guette et devient plus pressante. D'où cette animalité si forte, ces instincts à découvert, le cannibalisme symbolique, voire même visualisé, dans la curée sacrificielle de Soudain l'été dernier. Liliane Kerjean Textes traduits et adaptés par JACQUES Guicharnaud et Michel Arnaud.