Rûmi et le soufisme
Un homme de son temps, et de tous les temps : une présence vivante et fraternelle dans le monde de l'islam, du Caire à Tanger, de Djakarta à Lahore. En Inde, en Afghanistan, en Iran, ses poèmes sont psalmodiés par les foules lors des pèlerinages ; dans le plus humble village turc, sa mémoire est vénérée. Des disciples en quantité, nombre de " monastères ", des enseignements durant des siècles se sont réclamés de lui. Reconnu par les Occidentaux comme un des plus grands poètes mystiques de tous les temps et par les Musulmans comme ne le cédant qu'au Coran... Mais surtout, porteur d'un message d'une brûlante actualité, un message fondé sur l'expérience vécue, celle des misères de son époque, de l'exil et de la violence subis, de l'assassinat de son maître spirituel, aimé plus que lui-même. Tel fut et demeure le Persan Djalâl-od-Din Rûmî (1207-1273), dit simplement Rûmî, poète immense, génie du " soufisme " - la voie mystique musulmane -, fondateur de l'Ordre des Derviches Tourneurs. D'abord publié dans la collection " Maîtres spirituels " en 1977, ce livre est suivi d'un index, d'une chronologie et d'éléments bibliographiques mis à jour.