Pybrac
“Je n’aime pas à voir pendant sa nuit de noces
Un jeune époux trousser la pucelle, et jaunir
En trouvant sur le ventre, autour des poils en brosse,
Trois gros vits tatoués près du mot : ‘Souvenir'.”
Avec Trois filles de leur mère, le Manuel de civilité et les Douze douzains de dialogues, Pybrac compte parmi les plus importants érotiques de Louÿs.
Il s’agit d’une parodie des quatrains moralisateurs de Guy du Faur de Pibrac (1529-1586). Chacun commence par ces mots : “Je n’aime pas à voir…” Suit un déluge d’obscénités d’une inventivité apparemment sans limites.
On est ici dans la veine humoristique de Louÿs qui, malgré la crudité du propos, ne se départit jamais de la plus grande virtuosité métrique.