Privé d'amour
Oui mon Jésus, tout a changé. On pourrait en faire un bouquin de tous les trucs qui sont plus comme avant alors que dans le temps ils l’étaient, un gros avec que du vrai dedans en lignes drues, de l’historique avec un grand i et pas un de ces romans à la con comme elle dévore Léone en pleurnichant sur ses flasques melons et où ils tirent leur crampe que douze chapitres après le mot fin les amoureux, si bien qu’au lieu de caresser distraitement le singe à tête rouge tout en lisant et relisant les passages croustillants on balance de rage et de frustration cette daube contre le mur. Parce qu’on s’est fait enfler et qu’on l’a pas qu’un peu mauvaise, parce qu’on a fait l’exténuant voyage à travers des cent pages et plus pour rien. Je sais de quoi je parle, j’ai essayé une fois.