Pour tout l'or des mots
Pour tout l'or des mots
Critiques, essais et analyses de littérature (1997)
1063 pages
Conçu comme un dictionnaire, ce volume recense près de 150 entrées qui, insolites ou amusantes, excitent l'esprit et provoquent des éclats de rire. De chaque page déferle une vague de "mots" plus savoureux les uns que les autres, assaisonnés d'un grain de cynisme :
Aphorismes : "La laideur a ceci de supérieur à la beauté, c'est qu'elle dure" (Lichtenberg, repris par S. Gainsbourg).
Epitaphes : "Je vous l'avais bien dit que j'étais malade" (anonyme).
Fin (mots de la) : "Eh bien ! je m'en souviendrai de cette planète !" (Villiers de Lisle-Adam).
Graffiti : "Sauvez un arbre, tuez un castor".
Mariage : "Le mariage est une si belle chose qu'il faut y penser toute la vie" (Talleyrand).
Paradoxes : "Je ne suis pas toujours de mon avis" (P. Valéry).
Proverbes : "Avec patience et crachat on fait entrer un pépin de calebasse dans le derrière d'un moustique" (créole) ; ou encore "La douleur embellit l'écrevisse" (russe).
Sottises (littéraire) : "La main de cet homme était froide comme celle d'un serpent" (Ponson du Terrail) ; (radiophonique) : "Au garde-à-vous sur le tapis rouge déployé à ses pieds, le président congolais ressemblait à un roman de Stendhal" ; (cinématographique) : "Pour moi, un contrat verbal ne vaut même pas le papier sur lequel il est rédigé" (S. Goldwin).
Une invitation à la bonne humeur...
Guy Schoeller.