Pérou
La première fois que je vis Maria Sabina Etxerroz-Lince, c'était dans la cour d'un collège de l'avenue Arequipa, à Lima, en avril. Elle avait quatorze ans, un visage clair à demi masqué d'une longue mèche de ses cheveux d'or qu'elle laissait tomber sur le devant, de temps à autre, moins pour ressembler à Lauren Bacall, que pour voir et n'être vue que d'un œil. Bleu était la couleur de cet œil gauche qu'elle fixait sur mon visage.