Obsèques
Le 4 janvier 2001, Kim Karlsen, âgé de cinquante ans, se réveille un matin dans une chambre d’hôtel au nord de la Norvège. Il ne se souvient de rien. Il ne le sait pas encore, mais il est mort. Dans un univers à la fois surréaliste et onirique, situé dans des paysages âpres et parfois surnaturels, Kim évolue dans une vie après la mort et croise des silhouettes familières, certaines déjà rencontrées dans d’autres romans de l’auteur, comme Fred, dans le Demi-Frère (Lattès, 2004).
La réalité bientôt nous rattrape, lorsque les proches de Kim doivent à leur tour affronter sa mort. Comment réagit-on face à la perte de son ami d’enfance, quand bien même on ne l’a plus vu depuis vingt ans ?
Entre une première partie pleine de jeux de mots, de créativité littéraire et d’un humour mélancolique, et une seconde partie, aussi troublante qu’émouvante, ancrée dans une réalité bien tangible, Les Obsèques est un roman sur l’amitié et sur l’épreuve du temps sur les sentiments.