Mes archives criminelles
J'ai choisi, dans mes archives personnelles, des affaires célèbres ou méconnues, qui toutes ont quelque chose à nous dire sur leur époque. Derrière l'affaire Violette Nozière : le tabou de l'inceste. Avec le gang de Roubaix : la radicalisation des nouveaux convertis et les premiers attentats terroristes. À travers l'attentat contre Jean-Paul II : les opérations spéciales des services secrets. Si certaines histoires auraient pu être imaginées par des auteurs de polar, la fameuse formule « la réalité dépasse toujours la fiction » est rarement prise en défaut. La mythomane narcissique Nicole Zawadski ou le crime du psychopathe Yves Dandonneau démontrent que l'intelligence criminelle est sans limite, dès lors qu'il s'agit de faire disparaître un corps ou de maquiller un crime, pour échapper à la Justice.
Au-delà des faits, ces affaires ne se veulent pas morales. Elles n'ont pas valeur d'exemples. Elles n'ont pas de messages à délivrer. Elles touchent chacun de nous, intimement, pour des raisons différentes, en écho aux mots de Maupassant : « Le fait divers, c'est la vie.