Mauvaises langues
Ce nouveau recueil "Mauvaises langues", dont le titre même joue sur les mots, s'inscrit dans le sillage de "Triste Tristan" [2003], de "Là et pas là" [2005], et, récemment, d'"Abalamour" [2012].
Long thrène de quatre-vingt six poèmes, qui n'en sont qu'un en vérité, portés par une déréliction native (« Tuer en soi / la haine de soi ») que, seul, l'humour et l'ironie sauvent du désastre. Mais au prix d'une langue chahutée, incisive et précise, qui est la marque de Paol Keineg.
Paru aux éditions Obsidiane (Sens), 96 pages, 2014.
Cet ouvrage a obtenu le prix Max-Jacob en 2015.