Loco
Certains croyaient qu’après la guerre viendrait la paix. Ils avaient tort… Même les morts n’allaient plus connaître le repos.
Le feu nucléaire et chimique s’était abattu sur la Terre. Ceux qui survécurent aux radiations et aux maladies se réfugièrent à l’intérieur de forteresses, protégés par les soldats de la Progress, éduqués pour servir, dressés pour tuer. Les survivants du Peuple Sain, tel qu’ils s’étaient auto-proclamés, vivaient dans ces nouvelles mégalopoles avec deux préoccupations principales : la sécurité et le plaisir. Le Peuple Sain se prenait pour l’avenir de l’humanité : ils étaient passés directement de la naissance à la décadence.
A l’extérieur de ces nouvelles cités protégées régnait le chaos. Irradiés ou contaminés, cramés jusqu’à l’os, rongés par des virus mutants, ces créatures survivaient dans un effroi éternel. Elles s’étaient regroupées en gangs ultra violents et regardaient les forteresses du Peuple Sain comme un eldorado à conquérir. Elles lançaient des attaques sporadiques contre les murs des Cités Protégées et se faisaient pulvériser par les milices de la Progress. Leur futur n’avait aucun avenir. Jusqu’au jour où ces « presque morts » décidèrent de s’unir pour lancer l’ultime assaut…
He's back… and hes' black ! Nouveau roman de l'auteur culte Joël Houssin, l'ultraviolent Loco marque le grand retour du Stephen King français, illustre créateur de la saga culte Dobermann (adapté au cinéma en 2000 par Jan Kounen avec Vincent Cassel et Monica Balluci). Cette charge hallucinée aux accents révolutionnaires ne manquera pas de rappeler cette année marquée par les printemps des peuples à travers le monde.