Les deux rives
Légers, amusants, pénétrants, fantaisistes, parfois sarcastiques mais finalement toujours indulgents, ces portraits du monde littéraire forment un ensemble sur lequel Roger Grenier travaillait à la fin de sa vie. On trouvera ici également trois nouvelles inédites ainsi qu’un texte sur L’Illustration, cette revue qui fit le bonheur des foyers français et qui donne à l’auteur de Ciné-roman l’occasion d’évoquer, bien à sa manière, la guerre, qu’il avait en horreur. On verra passer au fil de ces pages les ombres d’une foule de personnages obscurs ou glorieux qui ont hanté la littérature du vingtième siècle et les couloirs de la maison Gallimard, figures qu’en trois mots Roger Grenier sait rendre attachantes ou révélatrices, comme un dessinateur de procès d’assises au trait rapide et sûr.