Gamal n'a ni père, ni mère. Mais il a trois copains : Ahmed, Sélim et Abdo. À eux quatre, ils forment une drôle de famille. On les appelle : "les Petits mégots". Pour survivre, les gamins sillonnent les rues du Caire à la recherche de mégots qu'ils revendent à des marchands de tabac. Avec les quelques piastres qu'ils récoltent, ils ne mangent pas souvent à leur faim. Le plus souvent, ils doivent se contenter d'une crêpe offerte par une marchande généreuse, mais qu'importe ! "Les Petits mégots", unis comme les doigts de la main, partagent coups durs et bons moments. Et lorsque le malheur frappe l'un d'entre eux, ils volent sans hésiter à son secours... Nadia connaît les enfants dont elle parle. Le Caire est sa ville natale. Les Petits Mégots est un témoignage brut, très poignant. En racontant l'histoire cruelle de ses jeunes mendiants, Nadia ne s'apitoie pas sur leur sort. Elle s'attache, au contraire, à mettre en valeur leur formidable force de vie. Elle parvient à tirer un récit foncièrement optimiste d'une réalité douloureuse. À partir de six ans. --Romat

En Egypte, dans les rues du Caire, les Petits Mégots, une bande d'enfants abandonnés, ramassent des mégots qu'ils revendent aux fabricants de cigarettes pour quelques sous. Mais ce jour-là, le roi reçoit des chefs d'Etat étrangers, et la police a ordre d'embarquer les pauvres. Rude journée pour les Petits Mégots. Heureusement, ils sont débrouillards et solidaires !