Le procès de Gilles de Rais
Georges Bataille n'a pas songé à blanchir Gilles de Rais. Il l'aimait noir, abominable, fastueux et sot. Monstrueux? Oui, mais en cela, justement, proche.
Pierre Descargues, La Tribune de Lausanne
Le monstre véritable, c'est donc ce temps même: un monde, une société, une classe. Cet élargissement du procès et de l'acte d'accusation, les analyses socio-psychologiques qu'il comporte, forment la partie la plus neuve de l'étude, et celle qui provoquera le plus de remous.
Yves Florenne, Le Monde
(...) L'intérêt, la fascination, le trouble que cette grande figure noire, la plus noire peut-être de l'Occident, suscite aujourd'hui même...
Alain Jouffroy, L'Express
Mystifié plus que mystique et chrétien comme un soudard qui veut partir pour Jérusalem après avoir massacré gaiement, tel apparaît Gilles de Rais d'après les documents du temps.
José Cabanis, Le Figaro