Le poivre
Comprendre la marche de l’histoire de l’humanité est simple comme un jeu d’enfant, dès lors que, à la manière des économistes, quelques facteurs clé autorisent une interprétation débridée des épisodes majeurs qui ont ponctué notre destin depuis la chute de l’Empire romain.
Fidèle à son implacable concision (dont il a fait démonstration dans Les Lois fondamentales de la stupidité humaine) et à sa retenue d’inspiration toute britannique, Carlo Cipolla offre ici une magistrale leçon d’histoire, sans doute l’une des premières incursions dans le champ aujourd’hui très à la mode de l’« histoire globale ».
Ce livre s’adresse aux amateurs d’histoire, à ceux qui détestent l’histoire, aux admirateurs de Jeanne D’Arc, aux anglophiles et aux anglophobes, aux amateurs d’épices, aux spécialistes des Croisades et aux inconditionnels des Monty Python.
Diffusé en 1973 aux États-Unis sous la forme d’une édition limitée et numérotée, Le poivre, le vin (et la laine) comme facteurs dynamiques du développement social et économique de l’histoire a été publié en italien en 1988 (dans un recueil générique intitulé Allegro ma non troppo), et pour la première fois dans sa langue originale, l’anglais, en 2012.