Le maudit de la belle époque

Catherine Guigon

Le maudit de la belle époque
320 pages
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Popularité du livre : faible
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Multimillionnaire, le jeune Max Lebaudy est connu du Tout-Paris de la Belle Époque pour ses frasques et ses dépenses somptuaires qui lui valent le surnom mi-affectueux, mi-moqueur de « Petit sucrier », en référence à son père, richissime propriétaire des sucreries Lebaudy. L’argent lui brûle les doigts. Il en use pour de bonnes causes, mais entretient également une bande d’aigrefins qui vit sans scrupule à ses dépens. La presse mondaine, elle, surveille et commente ses moindres faits et gestes et parmi les journalistes du temps, la célèbre Séverine devient sa pire ennemie. Elle ne lui accordera aucun répit, aucune excuse.

Fin 1894, Max est appelé sous les drapeaux pour un service militaire de trois ans, en même temps qu’il se découvre atteint d’un mal redoutable en cette fin de siècle : la tuberculose. La presse l’accuse alors de vouloir acheter son exemption et invite la Grande Muette à remplir son devoir d'équité républicaine. Commence ainsi, pour ce jeune homme « très doux, fils étourdi de parents trop économes, et qui valait mieux que son triste sort », selon les mots de Gaston Calmette, patron du Figaro, une inexorable descente aux enfers.

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