Le marchand de café
Treize ans après la parution de l'oeuvre originale, Les Émois d’un marchand de café, voici la réedition du grand récit en format compact ! Découvrez ou redécouvrez cette histoire savoureuse et humaniste, avec des personnages toujours originaux, une action soutenue, débordante de faits et gestes inattendus ou drolatiques.
Peut-on être heureux quand on est un marchand prospère?
Un bon matin, Guillaume Tranchemontagne, un millionnaire du café, décide, en se rasant, de faire le bien. Ne serait-ce pas la seule façon d’être en paix avec soi-même, son passé, sa famille et ses contemporains que de donner de son temps et de ses biens?
Tout commencera curieusement avec le dépannage offert à Boris Béland, un jeune homme aussi joufflu que gaffeur, dont la voiture s’est enlisée... Résultat : la hernie de Guillaume se réveille et voici le bienfaiteur à l’urgence, évidemment encombrée, attendant une nouvelle opération... Comment le bien fait aux autres peut-il faire si mal?
Et les émois de Guillaume ne s’arrêteront pas là. Après s’être défoncé pour un embourbé, le voici qui s’attache un peu trop à la jeune Caroline, recueillie chez lui sous prétexte de lui donner un toit, à elle et au bébé... qui dévoile si spontanément un trop joli sein. D’ailleurs tant de bienfaits finissent par inquiéter les trois enfants du millionnaire. Que leur restera-t-il bientôt? L’entreprise Délicaf où travaillent les deux garçons et la fille Tranchemontagne risque la ruine. Antonin, le fils aîné, en fera une maladie qui le mènera à tenter de tuer son père. Ainsi s’enchaîne l’histoire singulière des bontés de Guillaume, comme si la vie n’en faisait qu’à sa tête.
Avec Les Émois d’un marchand de café, on retrouve du grand Beauchemin : une histoire savoureuse et humaniste, avec des personnages toujours originaux mais proches, une action soutenue, débordante de faits et gestes inattendus ou drolatiques. Voici un grand récit, un eÎllent roman où la charité devient une aventure comique et poignante.