Voici des enfants mieux que parfaits.

Ryder, un garçon, bénéficie d'une mémoire totale où il lui arrive de se perdre. Cody, la fille, a la force de deux hommes. Beth a une voix d'or. Jack le vaurien sera un super-vaurien.

Ils sont le reflet des désirs de leurs parents. Et des retouches génétiques du bon Docteur Florida.

Pour l'instant, ils aiment à jouer avec les monstres du Docteur Florida.

Demain...

Robert Reed est le plus subtil des auteurs de science-fiction d'aujourd'hui.

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"Les mères de Cody avaient entendu la rumeur, elles en avaient parlé à Cody, et Cody nous avait tout raconté."

Dès la première phrase du roman, Robert Reed nous plonge dans un futur où nos façons de vivre traditionnelles ont disparu. Comme l'explique la fillette : "Mes mères...ont eu des emmerdes quand elles étaient jeunes", à une époque lointaine - la nôtre ! - où l'on jugeait les gens sur leur façon de vivre et non sur leur valeur humaine.

L'histoire ? Cody, jeune surdouée génétiquement programmée, dispose d'une force physique équivalente à celle d'un homme adulte. Le Lait de la chimère nous parle d'elle et de quelques enfants issus des manipulations génétiques du docteur Florida. Pour Ryder, le narrateur, chaque souvenir reste intact, précis. Avec lui, ni oubli, ni erreur : véritable mémoire vivante, il est le préféré du docteur Florida, le biologiste de génie, le bienfaiteur de l'humanité.

Croit-on. Jusqu'au jour où les "électrochiens", sortis de ses laboratoires secrets, se soulèvent sur un satellite artificiel de la lune !

Bucolique et enchanteur, avec des accents dignes d'un roman d'initiation, Le Lait de la chimère évoque les peurs sécrétées par l'évolution possible des manipulations génétiques. --Stéphane Nicot