Le diable peint

Christine Aventin

Le diable peint
256 pages
Popularité
Popularité du livre : faible
Notes
Note globale
★★★★★
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2.65
Note personnelle
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L'héroïne, Margot, est une adolescente mignonne à croquer, à qui on donnerait le Bon Dieu sans confession. Mais il faut se méfier du Diable qui jaillit de la boîte ! Avec son jeune frère Rudolph, un garçon maladif et débile, Margot forme un couple bizarrement assorti. Leur passe-temps favori : inventer des histoires terribles, horribles, où les rêves tournent aux cauchemars. Il faut dire qu'entre Michou, leur mère, et Gallien, son nouvel amant, leur vision de la vie est aussi sordide que leur vision de l'amour. Margot déteste Gallien... Elle déteste sa mère et Rudolph... Comme elle déteste l'existence qu'elle mène depuis toujours. Seules la perversité et la cruauté peuvent avoir raison des tromperies, tricheries, mensonges qui peuplent son univers quotidien. Alors Margot va entraîner Rudolph dans un jeu dangereux, certes, mais dont l'issue lui semble l'unique délivrance possible : et si on tuait l'amant de maman ?

Après Le Coeur en poche, le deuxième roman de Christine Aventin explore un monde, un milieu, d'une férocité impitoyable. Mais on retrouve le cynisme et l'humour qui ont fait le succès de ce jeune prodige, dont la maturité a grandi, en même temps que le talent s'est épanoui.

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