Le dernier train d'Austerlitz
Je gagnai le quai. Les plus moches wagons que j'aie jamais vus constituaient le train. Sales, avec des vitres cassées, puant le rebut. Vers l'avant, des soldats allemands allaient et venaient. Dans le tas, il y avait un ivrogne, le calot de travers...
Soudain, un coup de sifflet retentit. des portières claquèrent. Les soldats glapirent quelque chose dans leur langue. Le train s'étira en geignant. Il quittait la gare d'Austerlitz. Il ne devait être suivi d'aucun autre. Il était le dernier à sortir de Paris"
(4e de couverture)