Le Fantôme des Canterville
Un ministre américain et sa famille achètent à Lord Canterville son château et tout ce qu'il contient... fantôme compris. Mais la famille Otis n'a vraiment pas peur des fantômes. Alors, lorsqu'un spectre qui a l'habitude de terroriser tout le monde se trouve confronté à deux jumeaux qui ne pensent qu'à lui jouer de mauvais tours, il est plus que déconcerté. Humour anglais au programme ! Oscar Wilde s'en donne à coeur joie en décrivant les malheurs d'un spectre qui ne sait que faire pour effrayer une famille qui lui offre de l'huile pour lubrifier ses chaînes : le bruit empêche tout le monde de dormir ! Dans le registre du rire grinçant, le deuxième conte, Le Crime de Lord Arthur Savile, narre les mésaventures d'un homme à qui l'on a prédit, en lisant dans les lignes de sa main, qu'il allait commettre un crime. Du coup, il se sent obligé de tuer quelqu'un, pour se délivrer de cette malédiction. Et l'on termine avec une courte histoire mettant en scène un millionnaire modèle. Ces trois contes très drôles, écrits à la fin du XIXe siècle, comportent donc quelques expressions ou références obscures pour le lecteur d'aujourd'hui, qui sont expliquées en fin d'ouvrage. --Pascale Wester