La viorne
En amour, il n'y a pas de "dernière chance". A cinquante ans, les illusions sont à jamais perdues, les leçons de l'expérience dissuasives, les comparaisons fatales.
Tout espoir serait un leurre mortel. Mika Waltari raconte ici l'impossible épanouissement d'une relation amoureuse qu'empoisonne, avec la mémoire de l'échec de jadis, la peur de s'engager de nouveau.
Au fil d'un dialogue difficile avec sa maîtresse de trente ans, l'amant quinquagénaire voit se rouvrir la blessure inguérissable, celle qui appelle la riposte et, bientôt, la malédiction de la rupture.
Comme dans jamais de lendemain (Actes Sud, 1995) Mika Waltari met en scène un personnage dont l'apparent cynisme masque peut-être la plus infinie des douleurs.