La maison du père
Si le titre "Souvenirs d'enfance et de jeunesse" n'était pas celui de l'un des chefs d'oeuvre de la littérature française, je l'aurai emprunté à mon compatriote Ernest Renan et donné à ce livre. Je ne peux mieux faire, pour indiquer au lecteur ce qu'il trouvera dans les deux ouvrages rassemblés ici, que de citer deux critiques qui les saluèrent à leur publication.
La maison du père :
"Ce livre qui s'achève quand le héros a 15 ansest le récit d'une vocation. Ce qu'il nous avoue, ce sont les conditions de naissance d'un écrivain (...) Le plaisir nostalgique que procure la lecture des livres de Michel Mohrt est lié au fait qu'ils sont la seule manière de retrouver l'enfance (...). Ainsi, la littérature est-elle devenue La maison du père : celle que le fils a édifié pour son père, celle où il trouve un bonheur originel."
(Jean Roudant, Le magazine littéraire)
Vers l'ouest :
En nous livrant, à la 1ère personne, des souvenirs qu'il avait glissés, ici et là, dans ses romans, Michel Mohrt nous propose une explication de soi, de son itinéraire, de ses bonheurs, de ses répugnances, de ses déceptions. Ce regard sur soi est d'une belle probité. Mohrt est à la fois précis et fidèle à son passé, d'une constante modestie, et il nous révèle des évènements qui le blessèrent, sans polémique ni complaisance.
(François Nourissier, Le Figaro magazine)