La jouissance et l'extase
Lorsque Anaïs Nin rencontre Henry Miller, en 1931 à Paris, il est déjà auréolé de sa légende d'écrivain pornographe et jouisseur. Elle est mariée, secrètement insatisfaite dans ses pulsions et ses désirs. " Ainsi la violence va-t-elle rencontrer la délicatesse ! " s'écrie-t-elle.
Durant trois ans d'une passion charnelle vouée à tous les excès, Henry va être son initiateur. C'est cette histoire d'amour enflammée entre deux êtres d'eÎption que Françoise Rey a choisi de faire revivre sur un mode romanesque.
Si les livres et les correspondances des deux écrivains n'ont pas de secret pour elle, la biographe n'hésite pas à les camper dans leur quotidien, à imaginer ce qu'ils ont tu en de splendides pages érotiques, où se mêlent l'audace, la fascination, la tendresse.
Et aussi cet apprentissage de la volupté et de la jouissance qui arrache à Anaïs ce cri : " Toi, tu jouis, de moi, de la vie, de tout. Moi, je veux l'extase !