La belle mort de l'athéisme moderne
Depuis quelque deux siècles, un mélange de recherches intellectuelles sincères et de propagande avait voulu nous convaincre des erreurs et des fautes du christianisme et, ultimement, de son insignifiance. Or il se trouve que cet effort est aujourd’hui épuisé. L’athéisme est mort de sa belle mort, en ce qu’il n’a su mener à leur terme les programmes de recherche qu’il s’était assignés et pour lesquels il a pourtant disposé de tout le temps nécessaire. Il n’a su proposer de philosophie valide donnant sens à l’existence humaine. Probablement entraînera-t-il sous peu dans sa chute le nihilisme, cet autre triste produit de la culture européenne des derniers siècles.
Dans ce silence de l’athéisme, la voix du christianisme peut de nouveau se faire entendre. Le christianisme redevient le grand enjeu intellectuel de notre époque.