Sept balles pour Oxford T1 - La Promesse
Pas facile de vieillir. Surtout pour un détective privé de 70 ans : les problèmes de mémoire et de prostate n’ont jamais fait bon ménage avec les contraintes d’une enquête. Il faut dire qu’Oxford, ce n’est pas n’importe quel "privé" : comme le résume l’un des personnages de l’histoire, il représente à lui tout seul "quarante années de service, des milliers d’affaires élucidées". Même si c’est "à sa façon, pas toujours orthodoxe". Mais cette fois, c’est décidé : malgré l’âge, il repart sur une piste. Et tant pis s’il perd un peu la mémoire. Tant pis si, parfois, il se sent "fatigué d’être Oxfor". On le charge de mettre la main sur un peintre disparu depuis une semaine, un certain Mike Dichiara. Mais le lendemain, changement de programme : on demande à Oxford de laisser tomber l’affaire. Laisser tomber ? Pas question ! Pas le genre de la maison. Sa femme, hospitalisée pour un cancer, a beau lui demander de lever le pied, le vieil Oxford n’est pas de ceux qui renoncent. Tout juste s’il consent à lui faire une promesse : il arrêtera de travailler, promis, le jour où il aura épuisé son chargeur. Dans ledit chargeur, il reste sept balles. "Quand je l’aurai épuisé, je me retirerai. Je te le promets", jure-t-il. Sept balles, c’est plus qu’il n’en faut pour prendre encore un peu de bon temps sur les traces d’un type mystérieusement disparu… Nouveau venu dans l’univers des privés, Oxford présente une véritable originalité : son âge. Alors que certains ne penseraient qu’à jouir du confort d’une retraite bien méritée, lui n’arrive pas à décrocher. Remarquez, le lecteur non plus. Et ce n’est pas fini : la série déroulera ses mystères sur sept volumes. Sept balles, sept récits. Implacable et logique. C’est le principe de la nouvelle collection des éditions du Lombard, dans laquelle il est publié : définir dès le premier tome le nombre total d’albums de la série, et attendre le dernier pour connaître le dénouement. Ce qui évite la frustration de l’album unique et la lassitude d’u