La Guerre des Gaules et la Guerre civile
Commentaires sur la Guerre des Gaules (en latin Commentarii de Bello Gallico), ou simplement La Guerre des Gaules (Bellum Gallicum ou De Bello Gallico), est un ouvrage d'histoire en sept livres de Jules César constitué de notes rédigées au fur et à mesure de la guerre et rassemblées vers 52-51 av. J.-C. dans lequel le dictateur relate ses opérations militaires (pour une bonne part c'est en fait la collation des rapports qu'il rédigeait, en partie avec ses lieutenants, pour les envoyer au Sénat qui surveille l'activité des proconsuls tels César) lors de la Guerre des Gaules qui se déroula de 58 à 52 av. J.-C. et dont il fut le généralissime victorieux. Un huitième livre écrit plus tard par Aulus Hirtius décrits des derniers combats de 51 av. J.-C. et la situation en Gaule en 50 av. J.-C.
Les Commentaires sur la Guerre civile (en latin Commentarii de Bello civili) ou simplement La Guerre civile (Bellum civili ou De bello civili) sont une œuvre rédigée en latin par Jules César rapportant les événements entre le 1er janvier -49 et la fin de novembre -48 de la guerre civile qui opposa Jules César et ses partisans à ceux de Pompée. Elle s’insère donc dans la chronologie historique entre le Commentaires sur la Guerre des Gaules (Bellum Gallicum) et le Bellum alexandrinum.
Année 49 (Livres I et II) : marche de Jules César sur Rome avec 7 légions. Fuite de Pompée et ses partisans en Orient. César assiège Marseille et bat les pompéiens en Espagne, tandis que Curion se fait massacrer en Afrique.
Année 48 (Livre III) : Jules César affronte Pompée en Macédoine. César tente un blocus de Pompée, mais doit faire retraite, puis est vainqueur à la bataille de Pharsale. Pompée se réfugie à Alexandrie.
Le style sobre et impersonnel du Bellum civili donne une impression de froide neutralité, mais l’ouvrage est autant historique que politique : César y apparaît à son avantage, multipliant les offres de conciliation à l’adresse des Pompéiens, efficace dans la guerre même en position difficile, modéré dans la victoire, tandis que la confusion, les intérêts personnels, les maladresses tactiques sévissent dans le camp adverse. La narration des séances au Sénat en janvier 49 est une vision d'agitation parlementaire des plus réjouissantes à lire.