L'effet science-fiction
La science-fiction pour vous, c'est quoi ?
A cette question posée à brûle pourpoint, chacun , amateur ou profane, pense pouvoir répondre, tant, depuis le début du siècle, le genre sous ses formes diverses — anticipation, roman scientifique, politique-fiction, conte philosophique — hante notre imaginaire.
Et pourtant ?
Il fallait le mélange d'audace et d'ingénuité propre à Igor et à Grichka Bogdanoff pour poser cette question avec ténacité et diplomatie à plusieurs centaines de personnalités et de spécialistes chevronnés : Joseph Kessel et Paul Guth, Jean d'Ormesson et Philippe Sollers, Jacques Lacan et Michel Foucault, Ionesco et Barthes, Michel Tournier, Robert Sabatier , Salvador Dali, le président Valéry Giscard d'Estaing, le pape Paul VI, Louison Bobet et Jacques Anquetil, Robert Heinlein et Simone Veil, Isabelle Adjani et Françoise Giroud, Michèle Morgan et Tino Rossi, Jacques Chirac et Georges Marchais ... Et Guy Béart, Alain Delon, A.E. Van Vogt, Alfred Sauvy, -le général Bigeard et...et...et...
Nommez qui vous voudrez. Il a au moins une chance sur deux d'avoir répondu. D'une manière ou d'une autre. En tout cas à sa façon. Et au fil de leur enquête qui partait comme un gag les jumeaux Bogdanoff avec leur allure de clones extra-terrestres devaient découvrir à leur stupeur et à la mienne l'effet science-fiction.
La science-fiction est un révélateur social.
Que révèle-t-elle ? L'espoir, l'angoisse, l'avenir, vus par un échantillonnage singulier, incroyable, de ce que l'on appelle l'élite. Tous des extra-terrestres.