L'école perdue
Cette histoire est arrivée dans un tout petit village d'Afrique de l'Ouest. Mon village n'a pas de nom. On l'appelle "le village" .Moi, je l'appelle "le néant". Aujourd'hui, je suis le nouvel instituteur de mon village. Et chaque jour, j'ai de moins en moins d'élèves. Ils disparaissent un à un dans une étrange bâtisse blanche, d'où ils ressortent avec de l'argent. Il faut que j'aille les chercher pour les ramener à t'école. À travers cette fable moderne d'une grande poésie, Tahar Ben Jelloun dénonce les ravages de l'ignorance, véritable source de la misère et de l'intolérance.