L'écliptique
1972, sur l’île de Heybeliada au large d’Istanbul, le refuge de Portmantle accueille des artistes en burn-out. Knell, talentueuse peintre écossaise, y vit depuis une dizaine d’années quand son quotidien est chamboulé par l’arrivée de Fullerton, un nouveau venu instable, qu’elle retrouve bientôt noyé dans sa baignoire.
Cet événement l’oblige à considérer d’un oeil différent ce refuge régi par des lois singulières. Elle replongera aussi dans sa jeunesse en Écosse et dans ses années de formation dans le Londres des sixties.
Après le succès du Complexe d’Eden Bellwether, Benjamin Wood s’interroge, dans ce nouveau roman, sur la question de l’intégrité artistique et des conséquences parfois tragiques qu’elle peut engendrer, et sur la fragilité insoupçonnée de la frontière entre réalité et illusion. Doué d’une plume hypnotique qu’il met au service de personnages fascinants, il confirme ici tout son talent pour happer et surprendre le lecteur.