L'aride des jours
Bouche ouverte / au silence inépuisable.
/ Seul fracas : les montagnes dévalant leur à-pic. / J'avoue ma chair périssable, / et ma langue déglutit / le passé dénommé. / De mon corps au paysage, toujours, / l'espace désertique des mots. / Il pleut à travers mes os.
Cheminant dans le silence des pierres, sous le soleil implacable de sa Méditerranée, le poète traque le temps et les illusions. Il est magnifiquement accompagné par Catherine Bouretz-Izzo, dont les photographies sont un subtil contrepoint de sa quête.