L'antiquaire
Voyageant en Écosse à la fin du XVIIIe siècle2, le jeune Lovel fait la connaissance d'un amateur d'antiquités, Jonathan Oldbuck. Un soir, il est invité chez Oldbuck. Il y rencontre Isabelle Wardour qui, en Angleterre, l'avait éconduit. Le jeune homme serait en effet de naissance « rien moins que régulière », et le père de la jeune fille, sir Arthur, est très imbu de sa propre ascendance. Surpris par la marée au pied d'un à-pic rocheux, Isabelle et sir Arthur sont sauvés par la courageuse intervention de Lovel et d'Edie Ochiltree, un vieux mendiant. Un pénible incident oppose Lovel au querelleur Hector, neveu de l'antiquaire. Ce militaire grossier met en doute l'appartenance de Lovel au régiment dans lequel celui-ci prétend servir. Dans le duel qui les oppose le lendemain, Lovel blesse Hector et s'enfuit sur un brick. La situation financière du crédule sir Arthur est désastreuse, car il est subjugué par Dousterswivel, un escroc allemand versé dans l'occulte, qui lui fait miroiter des gisements de cuivre - et même un trésor enfoui dans les ruines du prieuré de Sainte-Ruth. Pour montrer qu'il n'est nul besoin de mise en scène nocturne ni de magie, l'antiquaire fait creuser dans les ruines en plein jour, et l'on trouve un coffre plein de lingots d'argent, ce qui devrait permettre à sir Arthur de calmer un peu ses créanciers (mais un peu seulement). Edie Ochiltree, pour donner une leçon à Dousterswivel, lui donne à penser que les ruines recèlent également un coffre plein d'or. Tous deux viennent creuser en pleine nuit. Dousterswivel, qui commence à comprendre qu'Edie s'est moqué de lui, est soudain assailli et assommé par une grande figure noire. Quand il revient à lui, il est le témoin d'un office nocturne dans la crypte de la chapelle. On enterre la vieille comtesse de Glenallan, à la lueur des torches. ...........