L'Ogre
À travers une histoire très concrète, très proche du quotidien, très charnelle, c'est un drame fondamental que traite Jacques Chessex : la mort du père. Mais son roman ne remue pas des idées ; on y sent au contraire passer toutes les rumeurs de la vraie vie.
Jean Calmet approche de la quarantaine. Il est professeur de latin au lycée de Lausanne. Nous le découvrons le jour des obsèques de son père, le Dr Calmet, au crématoire de la ville, par un matin de soleil sur le lac. Va-t-il être, par cette mort, libéré ? L'ombre du disparu va-t-elle au contraire le poursuivre, finissant par pénétrer chaque circonstance de chaque jour du froid et du vertige de la destruction ?
Le Dr Calmet était un " personnage " : tyran familial, force de la nature, porté sur le vin blanc de Lavaux et les servantes d'auberge, troussant à l'occasion la gamine de 20 ans que son fils, adolescent, poursuivait gauchement de sa tendresse et de son désir sans oser la traiter comme elle l'attendait : en fille. Partout, toujours, Jean Calmet a cru sentir l'oeil de son père qui le guettait, son énorme appétit de vie qui rendait dérisoires les scrupules et les inappétences de son fils. Et voilà que, le père mort, son pouvoir mystérieusement s'amplifie, s'aggrave, se fait obsédant. Réduit en cendres, et ses cendres enfermées dans une urne de marbre, le père est toujours là, omniprésent, prêt à continuer de dévorer ses survivants comme il a toujours dévorés ses compagnons de vie. Et ce n'est pas, dans ce combat inégal, la vie qui triomphera...
La force du roman de Jacques Chessex est d'envelopper son histoire d'un réseau de faits vrais, de paysages, d'impressions fugitives ou cruelles. Les amours de Jean Calmet avec une étudiante des Beaux-Arts, la maladie et la mort d'une de ses élèves et la dernière promenade que font avec elle ses camarades de classe, la rencontre, un soir, au bord du chemin, d'un hérisson qui se hâte vers une haie : autant de pages riches, bouleversantes, qui donnent tous les chauds parfums de la vie à ce roman-méditation sur la mort.
Pourquoi je vais aimer ce livre ?
Cher futur lecteur,
Qu'il est exaltant de pouvoir m'adresser à vous, afin de vous conter les merveilles qui se nichent entre les pages de mon livre intitulé L'Ogre. Permettez-moi de vous convier à un voyage envoûtant au sein des tréfonds de l'âme humaine, un périple littéraire qui vous fera osciller entre fascination et répulsion, entre dégoût et compassion.
Au cœur de cet ouvrage, vous découvrirez un personnage insaisissable, un être à la fois monstrueux et vulnérable, qui se dresse dans toute sa complexité. Je vous présente l'ogre, une figure tourmentée, dévorée par ses pulsions les plus sombres, évoluant dans les recoins ténébreux de la psyché humaine. Ce récit vous emportera dans une danse macabre, où se mêlent les secrets enfouis, les désirs inavouables et les dérives les plus abjectes.
Par ma plume, je vous convie à un spectacle hypnotisant, où les mots dansent au rythme des émotions contradictoires qui vous assaillent. Je dévoile avec une minutie obsessionnelle les moindres détails de l'existence de cet ogre, vous faisant frissonner d'effroi et vous poussant inexorablement vers l'abîme de l'âme humaine. Vous serez à la fois spectateur et complice de ses actes répugnants, comprenant avec une ambiguïté troublante les forces qui le poussent vers l'horreur.
Au-delà de l'horreur, je vous invite à une réflexion profonde sur la nature de l'humanité. Car, cher lecteur, l'ogre n'est-il pas le reflet de nos propres pulsions inavouées ? Ne porte-t-il pas en lui une part de notre propre monstruosité, cette part sombre que nous nous efforçons de cacher au fond de nos consciences ?
Laissez-vous emporter par les méandres de ce récit saisissant, où chaque phrase est une peinture, où chaque mot est choisi avec précision pour vous envoûter. Vous serez confronté à une prose envoûtante, empreinte d'une poésie noire et d'une beauté tordue qui vous hanteront longtemps après avoir refermé le livre.
Cher futur lecteur, plongez dans les abysses de l'âme humaine avec L'Ogre, laissez-vous happer par cette histoire inoubliable et troublante. Je vous promets que vous en ressortirez transformé, marqué à jamais par cette expérience littéraire hors du commun.
Avec mes salutations les plus sincères,
Un admirateur
Comment ce livre va me faire réfléchir ?
Dans les méandres de "L'Ogre" de J. Chessex, une danse envoûtante de secrets s'offre à vous, cher lecteur. Laissez-moi vous dévoiler les voiles qui se soulèvent, révélant la trame intime de la société et de l'âme humaine, à travers cinq énigmes magnifiquement tricotées par l'auteur.
L'Obscurité de l'Âme:
Plongeant dans les ombres du protagoniste, nous questionnons la nature de la dualité humaine. Qu'est-ce qui se cache derrière le masque civilisé que nous arborons ? Comment les ténèbres intérieures influencent-elles nos interactions et choix ?
L'Appétit de Pouvoir:
L'ogre vorace symbolise la soif insatiable de pouvoir. Se miroitant dans nos sociétés contemporaines, cette quête dévorante interroge notre rapport à l'autorité et à la manipulation. Quelles sont les conséquences de l'ambition sans frein ?
La Fêlure des Apparences:
Chessex cisèle les apparences, ébrèchant la perfection feinte. Dans le reflet déformé de nos relations superficielles, comment les masques que nous arborons influencent-ils nos interactions ? Quelles vérités se cachent derrière les sourires ?
La Chair et la Mort:
L'ogre dévoreur rappelle la vulnérabilité de la chair et la danse éternelle avec la mort. Dans un monde obsédé par la jeunesse et la fuite de la mortalité, comment appréhendons-nous notre finitude ? Quel est le prix de notre déni ?
L'Écho de la Société:
Tel un écho, les pages de "L'Ogre" résonnent avec notre monde tourmenté. Comment notre société moderne se nourrit-elle d'appétits destructeurs ? Comment les réponses que livre Chessex éclairent-elles notre chemin vers la compréhension et la transformation ?
Ces mystères, soigneusement dévoilés par J. Chessex, sont des invitations à explorer nos recoins les plus sombres, à sonder nos désirs et peurs enfouis. À travers ces réponses, nous percevons un miroir révélateur, nous guidant vers la compréhension de notre nature complexe et les clés pour une métamorphose profonde.
Livres de l'auteur : J. Chessex
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Un Barbare en Asie Littérature française (1986) 238 pages |
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Veinte Poemas De Amor Y Una Canción Desesperada Poésie (2009) 112 pages |
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Le chant du monde Littérature française (1971) 280 pages |
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De cape et de larmes Littérature russe (1999) 78 pages |
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Journal 1942-1944 Histoire et Actualité des Pays (2007) 300 pages |
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Une Affaire personnelle Autres littératures étrangères (2000) 240 pages |
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L'Origine: Simple indication Littérature allemande (2007) 168 pages |
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La Frontière Littérature française (1993) 88 pages |
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Palomar Littérature italienne (2004) 176 pages |
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Le Neveu de Wittgenstein Littérature allemande (1992) 144 pages |
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Je me souviens Littérature française du XXe siècle (1998) 147 pages |
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Au château d'Argol Littérature française (1989) 181 pages |
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Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ? Littérature française (1982) 118 pages |
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Le Moulin de Pologne Littérature française (1972) 192 pages |
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Les choses Littérature française du XXe siècle (2006) 160 pages |
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La solitude lumineuse Autres littératures étrangères (2004) 96 pages |
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Les escaliers de Chambord Littérature française (1989) 383 pages |
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Nouvelle histoire de Mouchette Littérature française (2012) 128 pages |
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Paulina 1880 Littérature française (1974) 246 pages |
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La beauté sur la terre (2011) 288 pages |
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L'Homme à l'affût Romans et littérature (2002) 93 pages |
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Fermina Márquez Littérature française (1972) 160 pages |
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En lisant, en écrivant Littérature française (1980) 302 pages |
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Vies minuscules Littérature française (1994) 248 pages |
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L'âne Culotte (1973) 224 pages |
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Des inconnues Littérature française (2000) 176 pages |
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Les Eaux étroites Littérature française (1976) 75 pages |
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Le Sexe et l'Effroi Littérature espagnole (1996) 355 pages |
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Le vrai lieu 101 pages |
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La Caverne Composition améliorée (2014) 346 pages |
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Lettres à la N.R.F., 1931-1961 Littérature française (1991) 648 pages |
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Un beau ténébreux Littérature française (1989) 257 pages |
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Le nom sur le bout de la langue (1995) 120 pages |
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La Conspiration Littérature française (1973) 320 pages |
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Voyage en Italie Littérature française (1979) 212 pages |
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Fleurs de ruine Littérature française du XXe siècle (1995) 144 pages |
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Persepolis - T4 Persépolis Bandes dessinées (1982) 104 pages |
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Premier amour Littérature francophone (1970) 56 pages |
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L'année de l'éveil Littérature française (2006) 304 pages |
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Accompagnatrice (l') (2020) 108 pages |
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Oh les beaux jours. (suivi de) Pas moi Pièces de théâtre (1963) 95 pages |
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Gracq : Oeuvres complètes - T2 Gracq : Oeuvres complètes Littérature française (1995) 1756 pages |
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Vie de Joseph Roulin Romans et littérature (1990) 70 pages |
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Les chardons du Baragan Littérature française (2003) 210 pages |
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L'Acacia Littérature française (1945) 400 pages |
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Le Nuage en Pantalon : tétraptique Autres littératures étrangères (1998) 70 pages |
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Papiers collés Littérature française (1994) 350 pages |
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Professeurs de désespoir Littérature française (2005) 380 pages |
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L'Entrave Littérature française (1999) 159 pages |
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Le chat de Schrödinger Littérature française (2013) 336 pages |