Jusqu'à quand ? Pour en finir avec les crises financières
On n'aurait pas dû avoir à attendre un événement extrême comme la crise des subprimes pour prendre conscience de l'effrayante nocivité de la finance déréglementée. Mais la libéralisme est ainsi fait qu'il tolère aisément les crises qui n'affectent que les dominés et ne s'émeut que de celles qui frappent ses élites. Or nous y sommes. La finance étasusienne est en ruine et celle de l'Europe ne vaut guère mieux. Au moins cette crise met-elle à nu les mécanismes du désastre tels qu'ils sont inscrits dans les structures même des marchés, et force jusqu'aux plus bornés des idéologues à la seule conclusion restante : sauf à risquer de nouveau que les mêmes causes entraînent les mêmes effets, il est temps de tout changer.