Joie errante
Ceci peut arriver à quelqu'un par surprise.
Le sol est plein, égal, vous marchez en sécurité : soudain des craquements partout, accidents. Dans la vie de Blaise, le narrateur, le départ d'Imagine provoque un jour la déchirure. Suivent des années de sécheresse et d'abandon puis, un matin, un oiseau huppé apparaît dans le jardin de l'immeuble. Blaise le voit créer son espace, librement. Il l'appelle l'oiseau-désir, flèche vers l'inconnu. La vie lui a fait un signe.
Blaise se délivre de ses peurs, de ses contraintes, et il s'en va. Plus tard, l'écrivain en lui recommence à parler des villes, des rencontres, au gré de ses souvenirs.
Manhattan, Paris, la Bretagne, l'Inde, Manhattan encore. Les figures de Géri, Joss et Apollon surgissent sous la plume, et celles de Linda May, de Strozzi. La tendresse, la colère, le désespoir. La joie errante. Enfin l'envie de naître une fois encore.